Bonne année, bonne santé.
Il y a une raison pour laquelle le rituel des souhaits de bonne année s’accompagne d’un souhait de bonne santé. Au fil du temps, nous avons ajouté d’autres bienveillances : « plein de bonnes choses » « le meilleur » « de la réussite » etc. Mais vous serez d’accord avec moi pour dire qu’en fin de compte, ce qui compte, c’est la santé.
Mieux vaut être pauvre et en bonne santé, que riche et malade, dit le dicton. Tandis qu’un autre adage populaire nous appelle à ne pas « être le plus riche du cimetière ». La santé, la bonne santé, physique, mentale, serait donc le secret du bonheur ?
Faisons confiance en la vieille sagesse populaire, et admettons cette hypothèse. La bonne santé mène au bonheur. Pas à l’allégresse, ni à la joie. Pas à la fortune, ni à la chance, ni à la félicité. Non, au bonheur, étymologiquement, « bon eür », eür qui vient du latin auquirium, qui a une signification bien particulière. Il s’agit d’un accroissement accordé par les dieux à une entreprise humaine. Bref, l’état de bonheur est un état durable, progressif, tout en étant un but en soi. Un but dont le droit à la poursuite est d’ailleurs inscrit par nos voisins américains dans leur constitution.
Et, mes chers amis, au moment de vous présenter mes vœux de bonheur, permettez-moi une pensée toute particulière pour ceux qui nous garantissent cet accès au bonheur, et en particulier à ceux qui sont en première ligne de notre santé, et dont les conditions ne sont pas toujours faciles. Permettez-moi une pensée pour les infirmières et les infirmiers, pour les médecins, les standardistes. Pour ceux qui pensent à faire de l’offre active de services en français, et pour ceux qui le feront en 2017.
Permettez-moi de vous souhaiter, en 2017, tout le bonheur du monde. Et surtout, la santé. Après-tout, c’est le plus important, n’est-ce pas ?
Gilles Marchildon